Pauvre Beth …

Une jeune bourgeoise naïve, des penchants refoulés et une servante perverse !

Je m’ennuyais en ce manoir. Voilà vingt ans maintenant que j’y habitais. La vie y était douce pourtant. La richesse de mes parents me préservait du besoin de faire autres choses que ce qui me plaisait. J’avais de nombreux serviteurs pour combler mes besoins. De nombreuses amies venaient me distraire. Je sentais bien qu’elles cherchaient à attirer mes faveurs mais cela ne m’importait guère : c’était mieux que la solitude. Je passais mes journées à lire et m’instruire. A me balader dans notre grande propriété, l’ombrelle à l’épaule. Ces dernières années mon père amenait parfois quelques jeunes messieurs quand il passait. Je n’avais pas compris au début. Mais Adeline, la jeune fille d’une de mes servantes et ma seule vraie amie, m’avait expliqué qu’il me cherchait un partie et que je serais bientôt mariée. Cela sema la confusion dans mon esprit. Je ne désirais point être la femme de ces hommes. Adeline m’expliqua qu’il me faudrait me donner à eux. Je lui demandais ce qu’elle entendait par là. Elle me décrit alors longuement ce que je serais amené à faire. Des fellations, lui offrir ma poitrine, me laisser pénétrer… Je frissonnais à cette idée. Adeline rit de ma naïveté. Puis elle se fit douce. Ses mains caressèrent mon corps. Je sentais que cela n’était pas acceptable. Mais je n’arrivais pas à la repousser. Je sentis une chaleur dans mon ventre, je n’arrivais plus à penser. Puis mes cuisses devinrent humides… Je ne sais pourquoi mais je saisis son visage et posais mes lèvres sur les siennes. Avant même que je comprenne ma langue forçait l’entrée de sa bouche. Je voulais qu’elle me sauve de ses hommes. Elle retira ses mains et dit, le souffle court :
« – Il ne faut pas, Maîtresse. Ce n’est pas bien. »
Elle ne m’appelait plus Maîtresse depuis longtemps. Mais ce mot réveilla quelque chose en moi. Quelque chose que je ne compris que bien plus tard. Je m’aperçus que sa main s’était glissée sous mes jupons et caressait ma jambe. Je voulais fuir, la gifler pour son audace. Je n’y arrivais point. Elle finit par l’enlever d’elle-même, à mon grand soulagement. Et pourtant j’avais envie de sentir à nouveau sa main. J’allais lui demander mais les mots ne sortirent heureusement pas de ma bouche. Nous continuâmes notre ballade dans un silence pesant.

Elle devint distante après cela. J’en fus peinée. J’avais envie d’elle, de ses mains, de ses lèvres. Souvent je rougissais en la voyant. Et la chaleur envahissait à nouveau mon ventre. Je découvris aussi la masturbation. Un soir où je n’arrivais pas à dormir je me mis à penser à elle. Elle m’obsédait. Je sentis mes cuisses devenir humide. La curiosité me fis soulever les draps, puis ma chemise de nuit. Pour la première fois je regardais avec intérêt mon sexe. Je remontais le chemin de ce liquide étrange et mes doigts se posèrent entre mes lèvres intimes. Je gémis sans trop savoir pourquoi. Et mes doigts s’agitèrent. Je n’arrivais plus à les stopper. Ils se faisaient de plus en plus impudiques alors que mon autre main serrait les draps. Je susurrais le prénom de celle qui me hantait, de celle qui me fuyait après m’avoir éveillée au désir. Je ne m’aperçus même pas qu’ils entraient en moi… Une légère douleur. Un cri. Je ressortais mes doigts et les contemplais : ils étaient légèrement ensanglantés. J’étais haletante. Un instant je craignis que cela soit ce dont m’avait parlé Adeline : avais-je été tellement excitée que je m’étais moi-même dépucelée ? Avais-je pénétré si profondément ? J’eus peur tout à coup : elle m’avait dit que cela ne devrait pas avoir lieu avant mon mariage. Allais-je passer pour une catin ? Je regardais mon entrecuisse : pas de tâche de sang. Juste une large tâche humide… Il faudrait que je demande à Adeline. Penser à elle réactiva mon désir et mes mains vagabondèrent sur mes seins. Je me déshabillais en toute hâte et me mis à quatre pattes. Puis je me caressais encore et encore, visitant les moindres recoins de mon corps. J’osais même effleurer mon anus et ressentis une pointe d’excitation. Enfin une vague me submergea. Je hurlais mon plaisir sans retenue alors que mon corps échappait à mon contrôle. Les spasmes se calmèrent peu à peu et me laissèrent vidée, le cul en l’air et le visage écrasé dans mon oreiller. J’entendis alors un tumulte, des voix qui s’approchaient. Je paniquais et me rhabillais à toute vitesse avant de m’enrouler dans mes draps. La porte s’ouvrit et une de mes servantes, la mère d’Adeline, apparut, paniquée elle aussi :
« – Mademoiselle ? Que se passe t-il ? »
Je bafouillais :
« – R… Rien… Un mauvais rêve. »
Elle soupira de soulagement puis vint s’asseoir à mes côtés. Elle eut un sourire maternel, le genre de sourire que ma mère ne m’avait jamais adressé. Elle caressa mes mèches collées à mon front par la sueur. Je rougis en pensant à ce qui avait provoqué cet émoi… Je sentis la chaleur m’envahir. Je me surpris à désirer cette femme. Je dis sans même réfléchir :
« – Adeline est là ? »
Elle parut surprise :
« – Euh… Oui. Vous désirez que je l’appelle, Mademoiselle ? »
Je rougis de mon audace. Puis je réfléchis à toute allure et répondis :
« – Oui. Je… J’ai besoin de raconter mon cauchemar à quelqu’un. »
Elle eut à nouveau ce sourire affable. Elle se leva et dit juste :
« – Je comprends. Je l’appelle immédiatement, Mademoiselle. Bonne nuit. »
« – Oui, merci, Gisèle. »
« – De rien, Mademoiselle. Vous êtes notre petite princesse, nous ferions tout pour vous ! »
Je rougis violemment alors que je m’imaginais soulevant le drap et lui disant : ‘Alors lèche-moi…’. Puis je balbutiais :
« – M… Merci. »

Adeline arriva rapidement. Elle paraissait soucieuse. Elle demanda :
« – Ça ne va pas ? »
Je répondis sans détour :
« – Je me suis touchée. Je crois que je me suis dépucelée… »
« – Pourquoi tu penses cela ? »
Je fus étonnée qu’elle ne s’offusque pas de mon comportement : étais-je donc si naïve ? L’envie me vint de lui demander de me faire tout découvrir des choses du sexe. De me les raconter, me les faire vivre… Je finis par dire :
« – Je… J’avais du sang sur le bout des doigts… »
Je sentis son regard. Je devinais son désir à l’idée que je me sois doigtée. Elle dis enfin, d’une voix anormalement hachée :
« – Tu as beaucoup saignée ? Il y en a sur les draps ? »
« – Non. Juste sur le bout des doigts… »
Elle prit ma main et fronça les sourcils :
« – Je ne vois rien. »
Je rougis violemment :
« – Je… Je les ais léchés… »
Un silence. Je ressentais son envie par tous les pores de sa peau. Son souffle, son intonation, ses joues qui rosissaient, ses yeux brûlants. Tout m’indiquait qu’elle me désirait. Ou peut-être n’était-ce que le fruit de mon imagination… Sa voix me sortit de ma torpeur :
« – Tu as eu mal ? »
« – Non. »
Elle me serra fort contre elle :
« – Ne t’inquiète pas, alors, je suis sûre que tu es encore pucelle. »
« – Ah… Vraiment ? »
Bizarrement je ressentais une pointe de dépit : j’aurais tellement voulu lui prouver que j’étais femme… Elle me regarda et remarqua mon air soucieux. Elle demanda :
« – Il y a autre chose ? »

J’hésitais longuement. Je n’osais la regarder. Sa voix à nouveau :
« – Maîtresse ? »
A nouveau ce mot… Il y avait quelque chose qui n’allait pas cependant. Je me retournais d’un coup et posais ma main entre ses cuises, sur sa jupe. Je murmurais :
« – Je veux vous faire jouir… »
Elle resta figée. Enfin elle dit :
« – Maîtresse, je… »
« – Ne m’appelez plus Maîtresse. Maintenant c’est moi qui vous appellerais ainsi. Moi je serais juste votre chienne. »
« – Tu n’y penses pas ! Te rends-tu compte ? »
J’avais dit cela sans réfléchir. Le mot de chienne m’avait paru naturel. Elle était ma Maîtresse, j’étais sa chienne. J’avais envie qu’elle me flatte, qu’elle me ballade dehors. J’avais envie d’être à ses pieds. J’avais envie d’être tenue en laisse. Je voulais la lécher des pieds à la tête. J’étais devenue folle. Folle de désir. Alors je repris mes caresses, tentant de me frayer un chemin jusqu’à son intimité. Je me perdis dans les couches de tissu. Je l’embrassais. Elle ahanait et balbutia :
« – Non, non… Arrête… »
« – S’il vous plait, Maîtresse, laissez-moi vous faire jouir… »
J’avais enfin trouvé le chemin. Je sentis qu’elle aussi était humide malgré ses réticences. Alors je glissais ma tête entre ses jambes. Elle gémit alors que ma langue glissait sur son sexe. Je le savourais. J’aurais du avoir honte, être dégoutée. Mais je n’éprouvais qu’un immense désir. Je pensais alors que c’était par cet endroit qu’elle urinait. Qu’elle ne s’était peut-être même pas lavée depuis la dernière fois, étant une simple servante. Mais cela ne fit que m’exciter plus, m’inciter à la lécher plus profondément. Elle tenta de me repousser :
« – Mademoiselle, arrête… »
« – Ne m’appelle plus Mademoiselle non plus. C’est mon dernier ordre. Maintenant je suis ta chienne. Appelle-moi ainsi. »
« – Je… Je ne peux pas. C’est trop humiliant. »
« – C’est vrai. Alors donne moi un nom. »
Elle resta haletante. Enfin elle lâcha :
« – Beth, arrête immédiatement. Ta Maîtresse te l’ordonne ! »
Beth. C’était désormais mon nouveau nom. Le seul que je reconnaîtrais comme m’appartenant véritablement… Je m’arrêtais avec réluctance. Mais je ne pouvais lui désobéir. Je lui adressais un regard suppliant. Mais le sien se fit dur. Elle rajusta sa robe et partit sans mot dire. Je voulus la retenir. Ma main s’étendit puis je m’arrêtais : je n’avais pas le droit de la retenir désormais. Je m’écroulais en pleurant, m’apercevant que je ne pourrais plus lui ordonner de me toucher si l’envie m’en prenait. Puis le plaisir de l’appartenance me prit et je jouissais à nouveau en murmurant son nom…

A partir du lendemain celle qui était maintenant ma Maîtresse m’évita encore davantage. J’étais terriblement déprimée. Souvent l’envie de pleurer me prenait. Mais je n’avais pas le droit : elle seule pouvait m’autoriser à souffrir. L’anniversaire de mes vingt ans approchait et les préparatifs me permirent d’oublier un peu mon malheur. Mais un jour la mère d’Adeline vint me voir. Elle me demanda alors de sa voix douce qui avait bercé mon enfance :
« – Vous vous êtes disputées ? C’est pour cela que vous êtes si triste, Mademoiselle ? »
« – N… Non… »
« – Allons, je vois bien que vous vous évitez ! »
« – Ce n’est pas moi ! C’est elle qui ne veux plus de moi ! »
J’éclatais en sanglots entre ses bras. Elle me serra doucement et je sentis sa poitrine généreuse. Une irrépressible envie de la téter me prit. Je m’éloignais alors. Elle dit en souriant :
« – Tu veux que je lui parle ? »
« – Oui… Elle me manque tellement… »
« – D’accord, compte sur moi. »
Elle se leva et je l’attrapais par le bras. Je lui dis, paniquée :
« – Ne la réprimandez pas, d’accord ? C’est de ma faute, tout est de ma faute ! J’ai été méchante ! »
Je faillis ajouter ‘Une méchante chienne !’ mais je me retins. Elle me regarda d’un air grave avant de dire :
« – Je vous vois mal être à la source d’un conflit, Mademoiselle. C’est plutôt le genre de ma fille… »
Je m’effondrais à ses pieds, en larmes :
« – Non, Madame, non ! Tout est de ma faute ! Dite-lui que je suis désolée : elle ne veut plus m’écouter… »
Elle fronça les sourcils, sentant bien que je cachais quelque chose. Je ne l’appelais pas Madame d’habitude… Elle soupira enfin et s’accroupit devant moi pour me câliner. Elle dit doucement :
« – Calmez-vous, Mademoiselle, je ne la gronderai pas. Je veux juste vous revoir sourire toutes les deux. Elle aussi est devenue sombre ces derniers temps… Je suis sûre que tu lui manques aussi. »
Je me laissais aller dans ses bras et fini par m’endormir en murmurant ‘Merci, merci… je voudrais tant lui appartenir à nouveau…’. Gisèle ne comprit pas, bien sûr, mais peu importait : j’allais bientôt revoir ma Maîtresse !

Le soir même Adeline vint dans ma chambre. Je l’accueillis avec un large sourire. Puis je me déshabillais et vint à ses pieds, marchant à quatre pattes. Je me frottais sur ses jambes. Elle ne dit rien. Je murmurais :
« – Merci, Maîtresse. Merci d’être venue. »
Je sentis son pied contre mon épaule et elle donna un coup sec, me projetant en arrière, sur le dos. Puis elle m’écrasa la gorge. J’étouffais. Elle dit dans un sifflement :
« – Salope ! Tu as osé utiliser ma mère pour satisfaire tes besoins ! »
Je parvins à bafouiller :
« – M… Mais… Non, je ne l’ai pas touch… »
Elle me cracha au visage :
« – Je ne te parle pas de ça, imbécile ! Heureusement que tu ne l’as pas touchée ! Je ne t’aurais pas pardonné une telle chose ! »
Elle accentua sa pression, mon cou craqua légèrement. J’eus un rictus de douleur mais supportais ma punition sans me plaindre. Je serrais les dents. Elle se pencha vers moi, s’appuyant sur son genoux :
« – Tu voulais me voir mais je ne le désirais pas. Alors tu as utilisé ma mère. Tu es une sale manipulatrice vicieuse ! »
Tout son poids reposait sur ma gorge : la douleur était atroce. J’avais les larmes aux yeux et dis dans un gargouillis :
« – Par pitié, Maîtresse, j’ai trop mal… »
Elle soupira et relâcha la pression. Je toussais et crachais en m’asseyant. Elle me cracha à nouveau dessus en lâchant un ‘Pétasse’ qui me blessa plus que ne l’aurait fait n’importe quelle lame. Je me mis à pleurer et à geindre. Elle soupira à nouveau et me traîna vers le lit en me tirant par le bras. Puis elle m’allongea dessus. Cette fois-ci elle me prit par les cheveux et je criais. Elle m’ignora. Elle souleva sa jupe et posa sa chatte sur mes lèvres en ordonnant :
« – Lèche, sale gouine. »
J’étais si heureuse. Je m’activais sur sa fleur, en savourant les pétales. J’avais rêvé si souvent ce moment en me touchant… Mes mains glissèrent vers ma chatte. Elle dit d’un ton sec :
« – Ne te touche pas ! »
J’agrippais les draps. Elle gronda :
« – Et ma chatte ? »
Je balbutiais des excuses puis la masturbais consciencieusement. Je fus récompenser par sa mouille dégoulinant sur mon visage. Elle ricana :
« – Tu vois que tu peux quand tu veux, petite chienne ! »
« – Bien sûr, Maîtresse. Quand il s’agit de vous plaire je suis prête à tout ! »
Je continuais longuement, savourant sa chatte et chacun de ses gémissements. Mon intimité me brûlait. Je dis d’une petite voix :
« – Maît… Maîtresse… Tou… Touchez-moi, s’il vous plait. Par pitié. »
Elle glissa un doigt en moi. Je gémis. Elle se lécha les doigts avant de dire, goguenarde :
« – Comme ça, petite pute ? »
« – Ou… Oui… Ah ! »
Elle venait de recommencer. Je n’en pouvais plus. Elle pressa ma tête sur sa chatte et dit d’un ton sévère :
« – Lèche ! »
Elle passa une dernière fois sa main sur mes lèvres intimes. Puis plus rien. J’avais beau tendre les hanches, la supplier, la lécher de toutes mes forces, rien n’y fit. Je pleurais de frustration alors qu’elle gémissait de plaisir en se caressant. Enfin elle s’allongea à mes côtés et m’étrangla en murmurant :
« – Très bien, Beth, tu m’as bien léchée. Tu sais que je vais bientôt jouir ? Regarde… »
Elle baissa les yeux et moi aussi. Nous regardions toutes deux ses doigts écartant sa chatte détrempée. Elle murmura de nouveau :
« – Regarde… »
Je la dévorais des yeux. Je tirais la langue dans une vaine et stupide tentative d’atteindre cette fleur que je désirais.

Elle me laissa enfin respirer librement. J’avais la tête qui tournait. Elle se leva et m’ordonna d’en faire autant. J’essayais mais n’y parvins pas. Je m’écroulais sur le lit. Elle caressa mon sein et un feu ardent parcouru mon corps alors que je criais mon désir d’elle. Puis elle me tira par les cheveux pour que je me redresse. Je balbutiais un remerciement. Elle s’assit alors dans un fauteuil et se caressa. Je voulus faire de même mais me rappelais son interdiction. Je serrais les dents en la dévorant du regard. Elle me regardait avec un sourire sadique en se donnant du plaisir. J’entendais à peine sa voix :
« – Alors, tu aimes regarder, hein ? Tu l’aimes ma chatte, sale petite lesbienne. Tu voudrais me faire jouir. Salope. Tu n’auras pas cette chance, tu ne la mérite pas ! »
Elle cracha dans ma direction. Je la suppliais du regard. Enfin elle rabattit sa robe. Mon cœur se déchira de ne plus voir sa fleur. Elle fit mine de partir en disant :
« – Bon, moi je vais bientôt jouir. Tu m’as bien excitée, pétasse. A bientôt ! »
Je ne pus plus me retenir : je me jetais à ses pieds et lui attrapais les jambes en la suppliant :
« – Maîtresse ! Laissez-moi assister à votre jouissance, par pitié ! Laissez-moi vous caresser la chatte ! Vous lécher ! J’ai une bonne langue de chienne, vous ne regretterez pas ! »
J’avais hurlé. Tout le monde devait avoir entendu. Je m’en fichais. Elle explosa d’un rire sadique :
« – Va te faire voir, salope ! Tu vas te faire baiser par un mec très bientôt. Tu seras une bonne pute pour lui. Et tu m’oublieras. Traînée. Tu n’es qu’une traînée ! »
« – Non ! C’est faux ! Je les refuserais ! »
Elle rit de nouveau :
« – Mais tu n’as pas le choix ! Ton père t’y forcera ! Et l’homme que tu épouseras te forcera à le sucer, à le laisser te pénétrer ! Pauvre petite chienne innocente et naïve ! »
Je sanglotais :
« – Non… Non… »
Elle resta silencieuse. Quand elle parla enfin je fus surprise d’entendre des larmes dans sa voix. Elle hurla :
« – Et moi tu crois que j’ai eu le choix ? »
Elle me gifla et dit :
« – Je t’interdis de te toucher sans ma permission. »
Puis elle partit en claquant la porte.

Mon anniversaire approchait à grand pas. Je souffrais le martyr de ne pouvoir me caresser. J’avais du mal à croire que j’avais découvert ce plaisir il y a peu. Adeline ne m’évitait même plus : elle m’ignorait superbement, se comportant comme une servante comme les autres. Sa mère en parut peinée mais elle n’intervint plus. Un jour je la surpris en train de se faire prendre par un de nos serviteurs. Adeline me vit. Elle eut un sourire méchant et dit :
« – Umm… Tu me la mets bien profond, mon salaud… »
« – Oh, Adeline… J’avais envie de toi depuis si longtemps… Je n’osais pas. »
« – Tu aurais du mon beau. Tu vois bien que je suis une fille facile ! »
Il lui téta les seins :
« – Oui. C’est dommage. J’aurais voulu te garder pour moi… »
« – Umm, j’y réfléchirais. Tu as une grosse bite qui me fait beaucoup de bien. »
« – Merci. Tu veux la sucer ? »
« – Bien sûr ! En plus je sens que tu vas bientôt juter et j’adore boire du bon sperme… »
« – Tu ne seras pas déçue : je gicle beaucoup ! »
« – Umm… J’en salive d’avance ! »
Puis elle l’embrassa. Enfin elle m’adressa un large sourire avant de s’agenouiller face à l’homme en se caressant la chatte. Mais je la connaissais trop bien : j’avais lu le désespoir dans ses yeux. Pourquoi faisait-elle cela alors que j’étais prête à tout pour la faire jouir ? De plus, elle avait paru dégoûtée par les hommes… J’étais sûre que son intérêt pour eux était récent : je n’aurais pas pu rater une telle chose. Et puis le serviteur avait dit qu’elle ne l’avait accosté que récemment. Je pleurais pour elle et moi, seule dans ma chambre. Pourquoi ne m’acceptait-elle pas comme sa chienne ? Que lui avais-je donc fait ?

Enfin le jour de mon anniversaire arriva. Je fis bonne figure, riant, souriant. Mais le cœur n’y était pas. Adeline n’était même pas venue. Je la cherchais des yeux toute la journée. En vain. Il y avait quelques prétendants à ma main que j’ignorais superbement. Mais l’un d’eux, un homme qui devait au moins avoir quinze ans de plus que moi, me regardait avec insistance. En fin de soirée je m’excusais et m’esquivais. Puis j’attendis dans le couloir. Comme je l’avais imaginé l’homme ne tarda pas à apparaître. Il jetait des regards furtifs autour de lui. Je savais que je devais m’offrir à lui. Cela s’imposait comme une évidence. Il le savait apparemment et s’approcha avec arrogance. Il caressa mon visage. Puis il voulu m’embrasser. Je détournais la tête et il gronda :
« – Allons, ne fais pas ta mijaurée… »
« – Ce n’est pas cela… Maître. Je souhaite juste vous sucer. »
Il ne parut pas étonné. Il sorti sa queue et dit :
« – Alors suce. »
Je m’accroupis et salivais sur sa verge avant de l’avaler. Il joua avec mes cheveux et rit :
« – Brave petite. Tu mouilles n’est-ce pas ? »
« – Oui, Maître. Bien sûr. »
« – Écarte-moi ces jupons et caresse-toi alors. »
J’obéis. Ma chatte était liquide sous mes doigts. Mais je ne me sentais pas coupable. Pour moi c’était Adeline que je suçais. Le fait qu’elle n’ait pas de queue ne m’effleura même pas l’esprit. Elle s’offrait à des hommes et je devais faire de même, ce n’était que justice. Il me fit relever et me souleva du sol. Il embrassa mon cou puis me jeta sur son épaule, comme un simple sac. Ses doigts glissèrent le long de ma cuisse et s’enfoncèrent en moi. Il murmura :
« – De la bonne petite chatte toute douce… »
Puis il me donna une claque sur la fesse et dit :
« – Montre-moi ta chambre, je n’ai pas envie de te baiser dans un couloir, petite pute. »
« – Bien, Maître. »
Il enfonça de nouveau ses doigts et je gémis. Puis je le guidais vers ma chambre.

Il me jeta sur le lit et commença à me caresser le sexe en souriant. Il demanda :
« – Tu aimes ? »
« – Umm… Oui ! »
« – Je vois ça : tu es toute humide ! »
Puis il me lécha. J’imaginais le délicat visage d’Adeline entre mes cuisses et me retins de crier son nom. J’ahanais alors :
« – Maître, Maître… »
Il se releva en souriant, ses doigts toujours plantés en moi. Puis il dévoila mes seins et entreprit de les téter :
« – Et ça ? Tu aimes ? »
« – J’aime tout ce que vous faites, Maître… »
« – Vraiment ? Alors je vais te prendre ! »
Je vis son sexe dressé se diriger entre mes cuisses. Je les refermais vivement et criais :
« – Non ! »
Il fronça les sourcils :
« – Allons, vile salope, écarte les cuisses ! »
« – Je… Je ne peux pas… »
« – Pourquoi ? »
Je rougis. Je ne pouvais lui avouer que je désirais qu’Adeline me défonce la chatte avec sa main, qu’elle me dépucèle ainsi, que je désirais lui prouver de cette manière que j’étais sienne, que j’étais prête à passer pour une catin, à être répudiée pour elle. Il me caressa le visage et ricana :
« – Tu sais je vais t’épouser comme ça on s’en fichera que tu ne sois plus vierge ! »
« – Je… »
« – Et puis, quand tu seras ma femme, plein d’hommes te baiseront, pas seulement moi ! »
Il éclata de rire. Je cherchais désespérément une solution. Ses doigts bougeaient toujours. Et je mouillais toujours. Ma mouille coulait lentement le long de mon périnée… Elle parvint à mon anus et je compris, je me rappelais la sensation que j’avais éprouvée en frôlant mon petit trou la première fois que j’avais joui en me caressant. Alors je rabattais mes jambes sur moi, écartais mes fesses et déclarais en rougissant :
« – Je la veux dans le cul, s’il vous plait ! »
Il rit encore. Puis il me fit sucer sa hampe en disant :
« – Bonne idée ! »
Son doigt entra dans mon cul. C’était la première fois que quelque chose entrait ici… Je suçais plus fort alors que ma chatte devenait fontaine. Il eut un soupir d’aise :
« – Qu’est-ce que tu suces bien… Et ton cul m’a l’air tout étroit ! Tu t’es pris beaucoup de bites jusqu’à présent ? »
« – Juste mes serviteurs. Enfin seulement les plus vigoureux et bien gaulés. »
Mes propres mots me choquaient, me faisaient honte. Mais ils sortaient tous seules, de leur propre chef… Et cela avait l’effet escompté. Il murmura :
« – Bonne petite pute… »
Puis il me mit à quatre pattes. Je suçais mon majeur et mon index et les fourrais dans mon anus. Cela avait du mal à entrer mais je forçais. Ce n’était qu’un avant goût : son sexe était plus volumineux que mes doigts… Plus long aussi ! Il fixait mon fessier, une lueur lubrique dans les yeux. Il posa ses mains sur mes reins. Je frémis. Il murmura enfin :
« – Tu vas pas le regretter, tu verras… »
Et il m’explosa le cul. Je hurlais, pleurais. Mais cela ne fit que l’exciter davantage. Je subissais mon martyr en susurrant le prénom de ma Maîtresse. Je répétais encore et encore ‘Pour vous, je le fais pour vous…’. Il dit d’une voix irritée :
« – Qu’est-ce que tu marmonnes ? Contente-toi de hurler, c’est tout ce que je veux entendre ! »
Et il me prit plus violemment encore.

Je crus que ce calvaire ne finirait jamais. Mais il finit par vider son immonde semence dans mon cul en poussant un râle. Puis il se rhabilla comme si de rien était. Il ne m’adressa pas un regard, pas une parole. Je restais cul en l’air, tentant de reprendre mes esprits. Puis je mis ma robe de chambre. Mon cul me faisait atrocement mal et j’avais des difficultés à marcher. Des voix dans le couloir attirèrent mon attention. J’entrouvris la porte et surpris un étrange spectacle : Adeline suçait l’homme qui venait de me défoncer. Il lui disait en lui caressant les cheveux :
« – Merci pour tes infos. Je l’ai bien sautée, cette petite. Qu’est-ce qu’elle était bonne ! Tu sais qu’elle a voulu me faire croire qu’elle se faisait sodomiser régulièrement ? Quelle conne ! »
Adeline ne répondit pas, elle lui caressa juste les bourses en avalant profondément sa queue. Il rit :
« – T’aimes bien le goût du cul de ta Maîtresse ? »
Elle cessa de sucer. Elle jeta un coup d’œil vers la porte et me surprit. Je restais figée. Elle souris et le branla :
« – Oui, son cul est délicieux. Merci. »
Il soupira alors qu’elle léchait sa hampe. Enfin elle ajouta :
« – Ma récompense maintenant… »
Elle se redressa, se retourna et s’appuya sur le mur. Il lui caressa le dos et soupira de nouveau :
« – Oui, tu l’as bien méritée. »
Puis il l’encula. Je la vis serrer les dents et j’eus mal pour elle. J’étais certaine que c’était sa première fois par ici à elle aussi. Mais elle restait stoïque, parvint même à gémir de plaisir. Il lui pétrissait les seins. Je l’enviais et le haïssais pour ça. Une larme coula sur ma joue. Mais je continuais à regarder. Il lui glissa à l’oreille :
« – T’as aussi un bon cul, ma salope… »
« – Umm… Oui. Je veux le goûter aussi. »
« – Pas de problème, je vais te juter à la gueule. »
Il sortit d’un coup sec. Elle poussa un cri. Il ricana :
« – Je t’ai fait mal, pétasse ? »
Elle rougit et dit d’une voix terriblement érotique :
« – Oh oui, vous m’avez déchirée… »
Puis elle l’embrassa. Il lui dit d’un ton autoritaire :
« – Suce maintenant. »
Elle le regarda avec envie et s’agenouilla pour obéir à son injonction. Elle le suça longtemps et je l’admirais avec un mélange d’envie, de dégoût et d’excitation. Enfin il écarta son visage et se masturba avant de lui gicler dessus. Il poussa un cri sourd :
« – Prend-toi ça sur ta gueule, sale truie ! »
Ma main se crispa sur la poignée de la porte : j’avais envie de le tuer pour ce qu’il venait de faire, de dire. Mais je restais immobile, mes phalanges douloureuses. Adeline s’appuya sur le mur et continua de se caresser alors qu’il rangeait son sexe en disant :
« – Telle Maîtresse, telle servante ! »
Puis il éclata de rire et partit. Je le suivais des yeux. Mon regard était plein de haine pour cette homme qui m’avait souillée et qui avait humilié ma Maîtresse. Une voix me sortit de ma rêverie criminelle :
« – Beth ? »
Je regardais ma Maîtresse : elle était toujours assise, les doigts plantés dans la chatte. J’ouvris la porte, me débarrassais de ma robe de chambre et avançais en rampant vers elle. Elle sourit en murmurant :
« – Viens ma chienne… »
Je m’approchais tout près et couinais doucement, lui montrant que je partageais sa douleur. Je plongeais ma tête entre ses cuisses et léchais son anus dilaté. Je goûtais sa mouille et son sang. Elle gémis d’aise en me caressant le corps. Enfin elle dit :
« – Il nous a uni. Il a défloré nos deux anus. Sa verge est le contrat qui fait de toi ma chienne. »
Je frottais ma tête contre son corps en gémissant comme un chiot. Puis je la léchais de nouveau. Elle joua avec mes cheveux. Puis elle dit sur un ton rêveur :
« – J’ai envie de jouir. Viens. »
Elle se leva et je la suivais en trottant à quatre pattes. Le sol dur et froid me faisait mal aux genoux mais je n’en avais cure. Elle s’assit sur le lit et tapota à côté d’elle. Je sautais à ses côtés. Elle me fit redresser et m’embrassa en caressant mon sein. Puis elle me dévora des yeux avant de susurrer :
« – Allonge-toi, je veux t’entendre hurler de plaisir. »
Je voulais lui dire que je ne le méritais pas, que mon rôle était de la faire jouir elle. Mais c’était à elle d’en décider. J’obéis docilement et sa langue en tarda pas à me faire perdre la tête. Elle se colla alors à moi en m’embrassant. Ses doigts continuaient leur travail alors que mes hanches ondulaient. Elle murmura :
« – Tu jouis trop vite ce n’est pas drôle… »
« – Dé… Désolé, Maîtresse… Ah ! »
Mon corps se tendit alors que ses doigts entraient profondément. Elle chuchota :
« – Oui, vraiment trop facilement… »
Puis elle me téta les seins…

Le reste de la nuit fut délicieux. Nous jouissions tour à tour, encore et encore. Je me rappellerais longtemps de la nuit de mes vingt ans… Elle parvint même à enfoncer ses doigts dans mon anus et me faire oublier cet immonde vieillard… Le lendemain j’étais rayonnante, pour le plus grand bonheur de Gisèle. Si elle savait… Elle tomberait certainement en pâmoison. Ou peut-être que non… Adeline vint me voir et me proposa de faire une petite ballade. J’étais toute excitée. Et le fait qu’elle me glissa ‘J’ai très envie de faire sortir ma petite chienne…’ n’arrangea pas les choses ! Je lui dis de m’attendre et revint avec un collier et une laisse pour chien. Je lui tendis avec révérence. Je rougissais de honte et de plaisir. Elle me fit agenouiller pour l’attacher puis glissa la laisse dans mes vêtements avant d’ajuster mon col pour cacher le collier. J’eus un petit sourire triste de devoir me cacher pour pouvoir marcher à quatre pattes à ses côtés… Dès que nous fûmes hors de vue je pus enfin me laisser aller. Je me mis en position en lui tendant ma laisse avec dévotion. Elle la prit d’un air hautain et donna un coup sec en disant :
« – Aller, ma Beth, on va faire un tour ! Tu vas pouvoir faire tes besoins ! »
Je rougis violemment de honte. Puis je jappais joyeusement en la suivant. Ma robe devait être toute tâchée de terre… Et de mouille !

Nous fîmes une longue ballade. Mon corps commençait à fatiguer mais je tâchais de ne pas le montrer. Enfin Adeline s’arrêta et murmura, pensive :
« – Ici, c’est parfait… »
Que voulait-elle dire ? Allais-je devoir faire mes besoins ici ? Ou me préparait-elle un autre tour ? J’en mouillais d’avance… Elle s’accroupit et me caressa les cheveux en souriant :
« – Alors, Beth, on aime sa nouvelle condition ! »
« – Oh oui ! »
« – Et la queue de cet homme, elle t’a fait du bien ? »
« – Non ! »
« – Tu as mouillé, pourtant, petite traînée… »
Je rougis :
« – Je pensais à vous… Même quand je l’ai sucé, je pensais à vous ! »
Elle rit :
« – Je n’ai pas de verge que je saches ! »
Je me jetais à ses pieds :
« – Je vous conjure de me croire, Maîtresse ! Jamais je n’oserais vous mentir ! »
Elle me regarda longuement. Puis elle lâcha :
« – Je sais : tu es trop conne pour ça. »
« – Merci, merci ! »
« – Pourquoi tu l’as baisé ? »
Je me figeais. Je ne savais pas. Cela avait paru naturel. Avait-elle raison ? Étais-je juste une petite traînée ? Je bafouillais :
« – Je… Je ne sais pas trop… Je me sentais si seule… »
Je me mis à pleurer :
« – Vous ne vouliez plus de moi… Vous vous forciez même à coucher avec des hommes pour m’humilier. Alors je me suis dit… Je me suis dit… »
« – Que t’es-tu dit ? »
« – Je… Je voulais souffrir autant que vous. Qu’au moins on puisse partager cela puisque vous ne vouliez plus de moi… »
« – Tu es une petite conne. »
« – Oui, pardonnez-moi, Maîtresse. Aucun homme ne me touchera plus. »
« – Si. Tu vas épouser cet homme. »
« – Hein ? Non ! Non ! Je veux partir avec vous, loin ! »
Elle hurla :
« – Pas moi ! Des chiennes pauvres et pouilleuses je peux en avoir facilement ! Alors tu vas faire plaisir a ton Papa et épouser un homme ! Et autant que ce soit un sale pervers ! »
« – Mais… Mais… Il va m’offrir à ses amis ! Je vais me faire engrosser sans savoir qui est le père ! »
« – Et alors ? »
« – Je… Il va vouloir vous toucher aussi ! Les autres servantes, votre mère même ! »
« – Rien à foutre des autres. Ni de ma mère. Qu’elles se fassent violer, ces connes. Quand à moi je ne suis pas aussi facile à baiser qu’une traînée dans ton genre, ne t’inquiète pas ! »
Je pleurais à chaudes larmes. Mais je devais lui obéir. Elle avait raison : elle n’avait aucune de me garder si je n’étais pas riche… Je ne voulais pas de toutes ces queues en moi mais il me faudrait le supporter. Je gémis :
« – Bien, Maîtresse, je ferais selon vos désirs. »
Elle m’écrasa le visage au sol en murmurant :
« – C’est bien, brave chienne docile. Lèche ma semelle veux-tu ? »
Elle était toute crottée et ma position m’empêchait de le faire. Mais je tirais fort la langue et parvins à lécher la terre de ses chaussures. Elle soupira et retira son pied. Mon visage était couvert de terre, mes vêtements aussi. Je m’assis, soulevais ma jupe et dévoilais ma chatte en écartant les cuisses. Je dis alors humblement :
« – Dépucelez-moi, Maîtresse. Accordez-moi juste cette faveur… »
« – Et comment tu vas expliquer ça à ton futur mari ? »
« – Je… Je lui dirais qu’un serviteur m’a violé. »
« – Il le fera pendre, tu sais ? A moins qu’il ne décide qu’un violeur pourrait pimenter vos jeux… »
« – Tant pis. Déchirez-mon hymen, s’il vous plait. »
Elle soupira :
« – D’accord. Mais pas avec ma main, je ne veux pas me salir avec ton sang impur, petite truie. »
« – Bien, Maîtresse… Tant que ce n’est pas une queue… »
Elle rit méchamment :
« – Oh, ne t’inquiète pas pour ça ! »
Puis elle me regarda longuement. Je me caressais la chatte pour lui donner envie de moi. Puis je dégageais ma poitrine. Elle sourit et secoua la tête :
« – T’es vraiment une petite allumeuse… M’étonne pas que le vieux t’ai niqué si facilement ! »
Je rougis en murmurant :
« – Merci, Maîtresse, je ne mérite pas vos compliments… »
Elle soupira de nouveau et dit enfin :
« – Je reviens, reste là. Si un homme passe, suce-le. Mais pas de pénétration, même anale ! »
Je rougis de penser qu’elle m’imaginait offrant mon anus au tout-venant. Mais je répondis juste :
« – Et si c’est une femme ? »
Elle me regarda encore, visiblement ravie de me voir si soumise :
« – Tu es la maîtresse des lieux : ordonne-lui de te lécher la chatte… Ou l’anus ! »
« – Bien, Maîtresse. »
Puis elle partit, me laissant seule, dégoulinante de désir au milieu du jardin…

Sur le chemin elle croisa Alfred, le vieux jardinier. Elle lui dit qu’elle avait vu un rosier en fort mauvais état au fond du jardin. Il s’empressa d’aller corriger cela. Elle sourit en le regardant partir : sa petite chienne saurait-elle résister ? Alfred était gentil mais se faire sucer par une jeune demoiselle à moitié nue aurait certainement raison de ses réticences. Adeline jouissait en m’imaginant me débattant contre les assauts d’Alfred. Et me débattre d’autant plus qu’il tenterait certainement de me déflorer… Elle dut s’arrêter et se cacher pour se masturber violemment en pensant à sa petite chienne. Puis elle entra discrètement dans le vieux débarras. Elle avisa la vieille chaise qu’elle avait déjà remarqué. Elle prit un des barreaux de la chaise et s’apprêta à partir, guillerette. Mais elle se retourna pensive. Elle suça le barreau puis le glissa dans sa chatte. Cela entra facilement. Elle soupira et revint vers la chaise. Elle cassa alors un des pieds et le regarda avec un sourire méchant : c’était bien mieux ! Elle s’esquiva ensuite discrètement avec ses deux jouets improvisés…

Quand elle revint elle fut déçue de voir qu’Alfred semblait se suffire d’une fellation. Mais elle se cacha et écouta se dernier m’humilier en disant :
« – Vous sucez bien, Mademoiselle ! C’est avoir vingt ans qui vous rend aussi pute ? »
Je me contentais de sucer plus fort le membre noueux. Je crus percevoir un mouvement dans un buisson et me tournais légèrement en écartant en grand mes cuisses et ma chatte. J’étais sûre qu’elle était là, qu’elle m’observait. Alors je cessais de sucer, masturbais mon jardinier et lui demandais :
« – Vous allez bientôt jouir, n’est-ce pas ? »
« – Oui, Mademoiselle. On ne résiste pas longtemps à votre langue ! »
Je rosis de plaisir. Mais pas pour les raisons que le vieux dégueulasse imaginaient : j’espérais secrètement que ma Maîtresse partageait son avis… Je le masturbais avec délice, sachant que ma Maîtresse devait se toucher en me regardant. Je dis alors :
« – Je voudrais que vous me forciez à avaler votre sexe. Que vous jutiez tout au fond pour que j’avale tout. »
« – Mais… Vous risquez de… »
« – De vomir ? Pas grave, je nettoierais votre queue jusqu’à ce qu’elle soit luisante ! »
Il ne dit rien. Sa main passa dans mes cheveux. Il tremblait. Je lui adressais un regard brûlant. Il craqua et viola littéralement ma gorge. J’eus un mouvement de recul alors que je me sentais au bord du malaise. Mais il bloqua ma tête et hurla :
« – Bouge pas, sale pute ! C’est toi qui l’a voulu ! »
Je pleurais maintenant alors qu’il me pilonnait. Je me masturbais violemment. Voir ainsi le gentil jardinier se transformer en prédateur avide m’excitait au plus haut point. Le manque d’air et l’idée que ma Maîtresse épiait ma déchéance finit de me convaincre qu’il fallait que je l’aspire et le lèche le plus possible pour l’encourager. Enfin il gicla. Je crus que c’était fini mais il donna un dernier coup et écrasa mes lèvres sur son aine. Je vomis. J’avalais son jus mélangé à mon vomi. Il relâcha et bafouilla :
« – Je… Mademoiselle… Je ne sais pas… Comment… »
Je continuais à me masturber doucement en reprenant mon souffle. Puis je fermais les yeux et léchais sa hampe souillée. Il gémit en murmurant :
« – Mad… Mademoiselle… »
Enfin je dis :
« – Merci, Alfred, c’était très bien. Vous pouvez disposer. »
« – Je… »
Je lui souris :
« – Ne vous inquiétez pas : je vous sucerais certainement à nouveau ! Peut-être même plus… »
Le pauvre homme était estomaquée. Il se gratta la tête et fini par dire :
« – Euh… Bien sûr, à votre service. »
Je me léchais les doigts distraitement et il me laissa là. Il marchait mécaniquement en marmonnant alors qu’il s’éloignait…

Elle me rejoint alors. Elle avait un large sourire. Elle me frotta la tête et dit joyeusement :
« – Tu es une vraie chienne ! J’ai mouillé comme jamais ! »
Je rougis en murmurant :
« – Merci, Maîtresse… »
Puis elle me montra le pied de chaise et dit :
« – Donne ta chatte, j’ai terriblement envie de te le foutre entre les cuisses ! »
Je regardais le bout de bois aux angles vifs avec appréhension. Mais si c’était elle qui l’enfonçait je ne pourrais que jouir… J’écartais les cuisses docilement. Je la vis avec horreur retourner le pied, la partie cassée pointée sur mon intimité. Je frissonnais. Elle me regarda avec un regard luisant :
« – Tu as peur ? »
Je voulus lui mentir. Mais je n’avais pas le droit. Alors je répondis :
« – Oui. »
« – Tu ne veux plus ? »
« – Si. Enfoncez-le, Maîtresse. Dépucelez-moi. »
Elle écarta mes lèvres intimes et poussa. Les échardes firent déjà couler quelques gouttes de sang. Je n’osais imaginer ce que ma chatte serait après qu’elle l’ait enfoncé… Elle me regarda en bougeant légèrement le pied de chaise : je pleurais. Elle demanda :
« – Tu es sûre ? »
Je ne pus répondre tétanisée par la terreur. Mais je hochais la tête. Elle soupira et ôta le bout de bois. Je paniquais alors et me mis à débiter frénétiquement :
« – Je… Je suis désolée ! Plantez-moi, je serais forte ! »
Je lui agrippais le bras désespérément. Elle me regarda en secouant la tête :
« – T’es vraiment débile. Ta chatte sera plus utilisable si j’enfonce ça comme ça. »
« – Mais… »
« – Comme ça par contre… »
Avant que je n’ai eu le temps de réaliser elle avait retourné le pied et avait déchiré mon hymen. Je hurlais alors que les angles mordaient dans mon vagin et que le sang coulait entre mes cuisses. J’étais haletante, anéantie par la douleur. J’ouvrais et fermais les yeux et la bouche, cherchant un souffle, un mot, un moyen de soulager ma souffrance. Mon seul réconfort était son bras que je tenais fermement. Mais elle se dégagea et dit :
« – A quatre pattes, chienne. »
Je m’y efforçais. Elle me regarda quelques instants puis perdis patience et m’aida. Tout mes membres tremblaient. Elle pinça mes tétons et je gémis faiblement. Elle me fit sucer le barreau de chaise. Puis elle me caressa le dos et me glissa à l’oreille :
« – On te le fout dans le cul, d’accord ? »
Je déglutis avec peine. Pleurais encore. Puis murmurais :
« – Oui, Maîtresse. Oui. »
Elle poussa doucement, prenant tout son temps pour me faire souffrir. Elle demandait régulièrement :
« – On continue, ma petite Beth ? Tu as envie ? »
Et je répondais invariablement :
« – Oui. Mon anus n’est pas encore assez ouvert. Ma chatte pas assez resserrée. Continuez, Maîtresse. »
Elle soupirait alors :
« – Qu’est-ce que tu es salope ! Enfin bon, comme tu veux. »
Puis elle continuait et je hurlais, geignais, pleurnichais comme la gamine que j’étais encore à côté d’elle.

Enfin tout fut enfoncé au plus profond de moi. Je pus enfin reprendre mon souffle. Elle m’embrassa langoureusement en me félicitant. Puis elle me fit lécher sa chatte. Ses mains caressaient mon dos alors que je sentais son plaisir monter et couler entre ses cuisses. Sa voix était comme un baume sur mon corps endoloris. J’aurais tout subi, tout supporté pour elle. Elle le savait et s’en amusait. Mais je ne lui en voulais pas, au contraire. Elle finit par demander :
« – Tu as toujours mal ? »
« – Oui… »
« – Tu lèches bien, tu sais. Est-ce que c’est parce que tu souffres ? »
« – Non. Juste parce que c’est votre chatte, Maîtresse. »
« – Menteuse. »
« – Non ! »
« – Pourtant Alfred aussi à dit que tu avais une langue très agréable… »
« – Je… Je… Je n’ai pas fait exprès… »
« – Même quand il t’a forcée ? Tu semblais sucer avec ferveur… »
Je me mis à nouveau à pleurer. Elle me caressa doucement les cheveux en susurrant :
« – Allons, ne pleure pas. C’est normal pour une pute comme toi de vouloir plaire à ses partenaires. Et puis c’est tes premières fellations, tu t’appliques. Avec le temps ça deviendra mécanique… Mais pas quand tu me lécheras la chatte ! »
Je ressentis un immense bonheur en entendant ses mots. Je la léchais alors avec ardeur, lui arrachant des cris alors qu’elle se massait le sein. Je répondis d’une voix soumise :
« – Oui, Maîtresse, votre chatte aura toujours droit à toute mon attention. »
Elle ahana :
« – Sal… Salope ! »
Puis elle retira d’un coup sec les bout de bois qui me déchiraient. Je m’effondrais en sanglots. Je repris vite mes esprits et recommençais à la lécher en grimaçant de douleur. J’étais en sueur.

Je la vis sucer le barreau qui était planté dans mes fesses peu de temps auparavant. Je me sentis honorée qu’elle goûte ainsi mon cul. J’aurais tellement voulu qu’elle me lèche l’anus… Elle me regarda et demanda :
« – Tu te sens capable de te mettre le pied de chaise dans les fesses ? »
Je répondis du tac-au-tac :
« – Par quel côté ? »
Je lus dans ses yeux l’envie de me forcer à l’enfoncer par le côté cassé. Mais elle se retint et dit :
« – Par le bout du pied. Je ne veux pas perdre une si docile chienne… »
Je fus déçue : j’avais tellement envie de lui prouver que j’étais prête à littéralement me déchiqueter les entrailles pour elle… Mais elle avait raison : je ne serais d’aucune utilité si je mourrais ! Alors je plantais le pied dans le sol et commençais mon long calvaire en murmurant :
« – Regardez-moi, Maîtresse, regardez votre chienne… »
Je la vis se caresser avec le barreau de chaise, le frotter sur ses seins, le lécher de nouveau. Puis, lentement, le glisser vers son pubis, se frotter la chatte. Puis l’enfoncer. Elle gémis de plaisir et dit :
« – Regarde, ta Maîtresse s’enfonce un bout de bois aussi, tu es heureuse ? »
Je savais que cela devait être bien plus facile que ce qu’elle m’imposait mais je me sentis malgré tout très touchée. Des larmes de joie se mêlèrent à celle de ma douleur. Je la remerciais d’une voix étranglée. Elle me caressa la joue en me traitant de bonne chienne docile. Je ne pu bientôt plus aller plus loin. J’avais trop mal. Je forçais encore pourtant, risquant à chaque instant de me déchirer les intestins. Elle regardait avec intérêt la lutte que je menais contre moi-même. Un premier haut-le-cœur me prit. Puis un second. Enfin je vomis, tournant la tête pour ne pas qu’elle voit. Je m’essuyais la bouche et tombais en sanglotant sur ses genoux. Je bafouillais :
« – Veuill… Veuillez m’excuser ! Je n’y parviens pas, Maîtresse ! Je suis indigne de vous ! »
Elle retira le barreau de sa chatte et me le fit lécher. Je goûtais sa délicieuse mouille avec envie. Puis elle retira le pied de chaise de mon anus. Doucement d’abord. Puis d’un coup sec. Je hurlais et sanglotais de plus bel. Elle me serra contre elle, me consolant. Enfin elle me releva et dit :
« – Tu veux être une bonne chienne ? »
Je hochais la tête, incapable de parler. Elle se mit à quatre pattes et dit juste :
« – Lèche moi le trou du cul, veux-tu ? »
J’obtempérais et elle recommença à lécher le barreau. Je plantais ma langue en elle. Je la doigtais aussi. Elle soupirait de plaisir en me félicitant. Enfin elle me tendit le barreau et m’ordonna de lui enfoncer entre les fesses. Je n’en revenais pas d’un tel honneur : j’allais enculer ma Maîtresse.

Je tâchais de le faire entrer tout doucement mais elle dit d’un ton exaspéré :
« – Qu’est-ce que tu attends pour me planter, petite conne ? Je pensais pourtant t’avoir assez fait souffrir… »
« – Je suis désolée, Maîtresse. Je pensais vous plaire. »
« – Le fait que je t’ai violentée autant ne t’a pas fait penser que j’aimais ça ? »
Je rougis de ma stupidité :
« – Non. »
« – Et bien maintenant tu le sais : défonce-moi bien. »
« – Bien, Maîtresse. »
Je commençais alors à lui fourrer violemment le barreau dans les fesses et à le faire bouger. Elle me hurla dessus :
« – Tu me fais mal, pétasse ! Tu te crois où ! Je suis ta Maîtresse ! »
J’hésitais un instant mais je vis à ses ahanements de plaisir qu’elle en voulait plus. Alors je continuais. Elle se caressait en même temps et je fis la moue de ne pouvoir la toucher. Mais elle m’accorda un nouvel honneur en criant :
« – Qu’est-ce que tu attends pour me masturber, crétine ! Tu as deux mains, non ? Sers t-en ! »
« – Ou… Oui, Maîtresse. »
Elle se contenta alors de rester à quatre pattes et ses seins ballants m’hypnotisèrent. Puis elle joui en hurlant :
« – Salope ! Regarde ce que tu me fais faire ! A cause de toi j’ai un bâton dans le cul et je jouis malgré tout ! Salope, salope, salope !!! »
Puis elle retomba au sol. Je la contemplais, aussi anéantie qu’elle. Mais elle n’en avait pas fini avec moi. Elle saisit le pied de chaise et me prit le barreau des mains. Elle dit d’un ton vicieux :
« – A ton tour, petite pute… »
J’avais peur, terriblement peur. Mais son regard me clouait sur place. Je la laissais manipuler mon corps alors qu’elle écartait mes jambes pour y planter le barreau. Puis elle les rabattit sur mon torse et me fit un large sourire avant de pousser le pied dans mon cul. Elle le fit bouger de plus en plus rapidement et mes gémissements de plaisir se mêlaient à mes cris de douleur. Elle était frénétique et dit en serrant les dents :
« – Tu vas jouir, petite catin ? Jouis ou je te déchire le ventre ! »
La seule réponse que je trouvais à dire fut :
« – Embrassez-moi… Tétez-moi, les seins… »
Elle me regarda avec un air suspicieux. Ses deux yeux étaient des fentes, son regard des poignards. Je bombais le torse pour l’inviter. Elle finit par céder et me mordis les mamelons. Je jouis instantanément. Elle me regarda trembler de tout mon être avec satisfaction et finit par dire :
« – Ben tu vois quand tu veux ! »
Puis elle donna un dernier coup dans mon anus et m’arracha un cri et des larmes. Elle me laissa là, gisante. Je la vis se rhabiller. Je voulus parler mais n’y parvins pas. Je voulus me redresser mais mon corps n’était que douleur. Même mes bras ne pouvaient bouger et je ne pus me libérer de la morsure du pied de chaise planté dans mon anus. Je perdis enfin conscience…

Quand je me réveillais il était tard. J’étais sur le dos, la poitrine dévoilée, les cuisses écartées. J’étais souillée de terre et de sang. Les bout de bois avaient disparus. Adeline aussi. Je me demandais un instant si j’avais été violée durant mon inconscience. J’étais sûre qu’Adeline le saurait mais je ne pouvais le lui demander. Peut-être me le dirait-elle pour m’humilier. Quitte à ce qu’elle mente. Je dus m’y reprendre à plusieurs fois avant d’arriver à me relever. Enfin je pus me traîner jusqu’au manoir. Ce fut une servante qui me vit approcher, chancelante. J’eus le temps de l’entendre pousser un cri d’effroi en lâchant son fardeau avant de m’effondrer au sol. Je sentis qu’on me portait, des gens s’agitaient autour de moi. Je cherchais Adeline des yeux. Je ne trouvais qu’Alfred. Il me regarda avec un air peiné mais aussi réprobateur, comme si il savait ce qui c’était passé. Il se tut, bien-sûr. On me mit au lit et le médecin fut bientôt à mon chevet. Je sentis ses immondes doigts palper mon intimité et je gémis de révolte. Il finit par dire :
« – Je crains qu’elle n’ait été violée… »
« – Mais… Par qui ? »
« – Ca je ne peux le dire… Cependant ses plaies sont assez étranges… Ils sembleraient que la pénétrer ne leur ait pas suffi : ils l’ont torturée de fort vile manière ! »
« – Ils ? Vous voulez dire ? »
« – Oui. Ils devaient être plusieurs… A moins que… »
« – A moins que quoi ? »
« – Non c’est une idée stupide. »
« – Dites-nous ! »
« – A moins qu’elle n’ait été consentante… »
« – Consentante ? Mademoiselle ? Vous n’y pensez pas ! Voyez dans quel état elle est ! Elle n’a même pas encore repris pleinement conscience ! »
« – Je sais. C’est stupide, veuillez m’excuser… »
Je murmurais alors d’une voix pâteuse :
« – Non. Je l’ai fait pour elle, pour elle… »
Gisèle s’assit à mes côté et m’épongea le front en murmurant :
« – La pauvre… Elle délire. »
Le médecin prit alors congé en me conseillant de garder le lit au moins une semaine. Adeline me tint compagnie tout ce temps. Et mes plaies se rouvrirent parfois sans que personne ne comprenne…

Alors que je commençais enfin à me rétablir Adeline m’annonça joyeusement :
« – Tu sais, après ce qui t’es arrivé, ton père ne te mariera pas tout de suite, je crois ! »
Je souris faiblement. Puis Adeline ajouta :
« – Beth, j’ai besoin de tes services… »
« – En quoi puis-je vous aider, Maîtresse ? »
« – Tu te rappelles l’homme avec qui tu m’avais surpris peu de temps avant ton anniversaire ? »
Je restais silencieuse. Elle continua alors :
« – Ce crétin me harcèle… »
Un nouveau silence. Elle soupire puis dit :
« – Il a une grosse queue mais cela ne m’intéresse plus maintenant que j’ai une chienne. »
« – Merci, Maîtresse. »
« – Donc tu vas baiser avec lui. »
« – Pardon ? »
« – Ben oui. Si tu lui fais du bien il va m’oublier et tu auras juste à te faire limer régulièrement pour que je sois tranquille ! »
Je balbutiais :
« – Euh… Je… »
« – Un souci ? »
Bien sûr que oui : j’étais à peine remise de mes blessures. Et en plus elle venait de m’annoncer que je n’aurais pas à me faire toucher par ce vieux dégueulasse. J’étais si heureuse. Et voilà que maintenant je devrais supporter la verge d’un mâle en rut. Je ne pouvais cependant refuser et dis doucement :
« – Non, non, Maîtresse. Je le ferai. »
« – Parle plus fort ? »
« – Je le ferai, Maîtresse. Si tel est votre désir. »
« – Tu feras quoi ? »
Je soupirais : j’étais lasse de ce petit jeu. Elle me gifla pour me rappeler ma place. Les larmes me montèrent aux yeux alors que je voyais le bonheur de n’être qu’à elle s’éloigner peu à peu. Je dis enfin, vaincue :
« – Je lui sucerai la queue comme je sais si bien le faire. Je le laisserais m’enculer. Après tout il n’a pas pu le faire avec vous, cela devrait le convaincre. »
Elle me claqua violemment la fesse, m’arrachant un rictus de douleur. Puis elle dit :
« – Affaire réglée ! »
J’attendis d’être seule pour me laisser aller à pleurer : quand ce cauchemar se finirait-il ? Que faudrait-il que je fasse pour qu’elle m’aime enfin ?

Proposée par Talis Cat

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